Pourquoi j’ai arrêté d’écrire
7 mars 2019
Je n’ai pas arrêté d’écrire. J’ai pris une pause. Une pause qui commence à s’éterniser, j’en conviens. Il faut dire qu’avec le double diplôme que j’ai entamé en septembre dernier et tous les projets dans lesquels je me suis embarquée (Oktoberfest, Jeux de Génie, etc.), le temps me manquait. Le temps, mais aussi la motivation…
Écrire un texte ne me prend pas énormément de temps. Je peux te tartiner quelques phrases sur une feuille blanche comme je beurre mes toasts le matin sans problème. Ce qui prend du temps, c’est de publier un texte qui répond à mes attentes. Qui exprime parfaitement ce que j’ai envie de communiquer. Et comme je suis une éternelle insatisfaite, ça prend du temps. Beaucoup de temps.
Mais je vais être honnête avec toi, j’ai eu une année 2018 haute en émotions. Il s’est passé plusieurs choses dans les derniers mois. Des choses dont j’ai parfois été témoin passive et d’autres dont j’ai été le sujet principal. Des choses parfois belles et d’autres très très laides. Je t’en reparlerai peut-être quand le coeur m’en dira, mais pour l’instant, j’ai plutôt envie de cultiver mon jardin secret. De préserver tout ce beau et tout ce laid pour moi et uniquement moi. Parce que j’ai appris récemment que j’avais le droit d’être un peu égoïste. De dire non. De vouloir penser à mon bien-être avant celui des autres.
Rassure-toi, je tiens à ce que cette plateforme reste en vie. Pour moi comme pour mes collaborateurs qui ont envie d’avoir une place où exprimer leur voix. J’ai plein de brouillons qui ne demandent qu’à être peaufinés et publiés. Mais je ne te fais pas de promesses. Je ne te promets pas de publier toutes les semaines. Je ne te promets pas que mes textes seront parfaits à tout coup. Je publierai quand j’aurai envie de publier et tu me liras quand tu auras envie de me lire. Parce que c’est ce que je veux pour ce blogue : une place où je me sens bien, où je dis ce que je veux dire et quand je veux le dire. Pas une tâche de plus à mettre dans mon agenda toutes les semaines.