Pourquoi j’ai parti mon propre podcast
28 septembre 2021
À l’heure actuelle, il y aurait 2 millions de podcasts dans le monde. Du moins, c’est ce que mon professeur de l’École nationale de l’humour a dit. Et comme un grain de sable dans l’univers, je me suis lancée dans cette aventure baladoludique en créant mon propre podcast avec mon amoureux, William. Récit d’une idée folle qui s’est réalisée.
La génèse de l’idée
D’emblée, je sais que j’ai négligé ce blogue dans les derniers mois. Tu m’en excuseras. Pandémie oblige, j’ai moins voyagé et surtout, j’ai préféré prendre soin de ma santé mentale plutôt que de m’obliger à pondre un article chaque semaine. Et force est d’admettre qu’après 7 ans comme rédactrice professionnelle, il m’arrive d’avoir moins l’envie d’écrire après une longue journée de travail à jongler avec les mots. Tout comme certains préfèrent écouter un podcast plutôt que de lire un article. Raison aussi pour laquelle ce texte sort alors que le premier épisode est déjà en ligne depuis plus d’une semaine et que le deuxième s’en vient dans quelques jours.
Alors pourquoi un podcast? À vrai dire, je ne dois pas être la seule qui passe par des crises existentielles chaque fois qu’il y a un changement de saison. Sinon, donnez-moi votre truc, parce que la vitamine D ne semble pas faire effet! Trêve de plaisanteries, j’ai passé les derniers mois – que dis-je, les dernières années – à me questionner. Non pas que je doute de mon amour des mots, mais plutôt que j’avais besoin d’user de créativité à l’extérieur du 9 à 5 traditionnel et surtout, autrement que par la plume. Après tout, je n’ai jamais vraiment été du type « métro-boulot-dodo », surtout pas en télétravail.
En discutant avec William et à force de faire de la formation continue par temps libres, je me suis souvenue des raisons pour lesquelles j’avais entrepris des études en communications. J’avais un besoin viscéral d’informer, de vulgariser, de sensibiliser sur toutes sortes de sujets. Si mes proches étaient, à une certaine époque, convaincus de me voir entreprendre une carrière journalistique, j’ai vite déchanté. Car rapidement, j’ai réalisé que, bien que j’avais un profond respect pour ces gens qui en ont fait leur métier (j’ai quand même fait un mémoire sur le sujet), ce n’était pas pour moi. En toute franchise, j’avais peur de me sentir brimée par des sujets qui me seraient imposés.
De l’écrit à la parole
De retour à mes souvenirs, je me suis rappelée le plaisir que j’avais eu à toucher à d’autres médias que ceux écrits. Je pense notamment à la radio. Durant mes études, j’avais eu l’occasion de faire quelques chroniques à la radio universitaire, en plus de m’occuper de ses réseaux sociaux, le temps d’un stage. Rien de bien grandiose : je n’avais qu’à parler dans un micro, sans même me soucier de l’aspect technique (que j’aurais dû explorer davantage; je ne le réalise que maintenant).
Tout ça pour dire que l’interaction que procure ce support médiatique me manquait et la bibitte sociale que je suis en avait grandement besoin. Parce qu’on va se le dire, je suis pratiquement toujours seule avec mes pensées quand j’écris et je trouve qu’il y a de quoi de « challengeant », si tu me prêtes l’anglicisme, dans l’idée d’être plusieurs à créer du contenu.
Dépasser mes limites en créant un podcast
Avant cet été, je ne connaissais pas grand chose au flux RSS et à tout le jargon de cet univers audible. Et très franchement, ça me faisait peur. Parce que si niveau contenu, je considère avoir une solide expérience pour mon âge (ne faut-il pas se lancer des fleurs, parfois?), niveau technique, j’ai pas mal de croûtes à manger. Contrairement à William, je n’écoutais même pas vraiment de podcasts avant d’embarquer dans ce projet. Autant dire que, si ça n’avait pas été de lui, clairement que tu ne lirais pas ce texte en ce moment.
L’idée a germé, j’ai fait de longues recherches, j’ai lu sur le sujet comme je ne l’avais jamais fait avant et je me suis inscrite à un cours pour parfaire mes compétences. Et le plus beau dans tout ça, c’est que plus j’y pensais, plus j’étais motivée. Il ne restait qu’à penser à notre sujet de prédilection. De quoi allait-on parler?
Il faut dire que mon copain et moi, on est deux personnes de fun facts. Lui (beaucoup) plus que moi, même! Mais parler simplement de fun facts… Bof, non? On voulait pousser le tout plus loin. Se différencier. Puis un jour, pour un client en aéronautique, je faisais des recherches sur le Web. J’ai alors demandé à William pourquoi le sigle de l’aéroport de Montréal était YUL. Je m’étais toujours posée la question, mais je n’avais jamais pris le temps de trouver la réponse. Et c’est là qu’on a eu l’illumination (j’exagère à peine) : servons-nous du podcast pour creuser des questions souvent niaiseuses, mais que beaucoup de gens doivent se poser et qui restent sans réponses, faute de temps pour effectuer des recherches! Petites obsessions est alors né et nous avions un concept qui nous allumait tous les deux. Quoi demander de mieux?
Impossible de m’arrêter là
Si tu me connais, tu sais très bien que je ne pouvais pas m’arrêter à la simple idée de faire un podcast. Il fallait que je continue de développer des compétences connexes, du montage à la promotion. C’est pourquoi notre podcast est aussi actif sur Facebook, Instagram et Tik Tok. Ces trois plateformes nous permettent d’annoncer la sortie des épisodes, de les accompagner de supports visuels et même d’approfondir certains sujets qui ont ou non été discutés de vive voix. Et de mon côté, ça me donne une liberté créative indéniable, en plus de me permettre de redécouvrir des habiletés en montage vidéo et de redonner vie à ce blogue en dédiant une section complète au balado.
Bref, ce podcast, c’est un projet qui s’annonce à la fois enrichissant et stimulant, tant pour nous que pour vous. On se tarde de vous présenter la suite. Bienvenue dans nos têtes remplies de petites obsessions!
Pour écouter les épisodes sur la plateforme de ton choix : linktr.ee/petites.obsessions
Pour nous suivre sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram & Tik Tok