L’Islande, coups sur coups
1 juin 2017
Lecteur, on a eu l’idée de lancer une série de textes « coups sur coups ». Le principe? Visiter une ville, un pays ou un endroit et te donner un aperçu de notre expérience personnelle: nos coups de coeur, nos coups de chance, nos coups de blues, nos coups de grâce et ce qui vaut le coup d’oeil. Bref, du coups sur coups à son état pur. Aujourd’hui, Hélène te donne ses impressions de l’Islande.
Coups de coeur
Je vais te le dire bien honnêtement : j’ai acheté mes billets d’avion un mardi matin, à 7h30, juste avant de courir après mon autobus pour aller à la job #ClassiqueHélène. Je ne connaissais rien de l’Islande, mis à part que c’était cher et qu’ils parlaient une langue incompréhensible (sérieux, on dirait juste une suite de sons…). Le pays en soi a été un coup de coeur. Par contre, je dois avouer que j’ai particulièrement apprécié deux endroits.
D’abord, le sud de la péninsule du Reykjanes est à peine connue des touristes. Pourtant, c’est définitivement un endroit à voir, si tu apprécies le son des vagues qui se heurtent aux falaises escarpées (avec le phare, le décor devient tout simplement magique).
Si tu es comme moi et que tu préfères te tenir loin des touristes, tu vas adorer l’alternative GRATUITE qu’on a trouvée au Blue Lagoon (qui, lui, est environ 50$). Des bassins d’eaux thermales se trouvent près de Hveragerdi. Tu dois marcher 3 kilomètres dans les montagnes. L’eau n’est peut-être pas aussi cristalline qu’au Blue Lagoon, mais elle est certainement dans les plus pures de la région. Et que dire des petites chutes qui font office de massages!
Coup de chance
Comme dans tout voyage, il faut qu’on ait des bad lucks. Un soir où il faisait particulièrement froid, nous avons stationné le camper dans un trou perdu et sommes directement allés au lit, sans passer par l’extérieur. Il faut savoir qu’en Islande, on doit constamment laisser les phares allumés lorsque la voiture est en marche. Ce qui devait arriver arriva… On a, en effet, oublié les lumières. Lecteur, tu l’auras deviné : notre batterie est tombée à plat. Deux options s’offraient à nous: payer plus de 400$ pour se faire remorquer à la ville la plus proche ou attendre qu’un bon samaritain nous vienne en aide. Avec nos portefeuilles d’étudiants, la première option a tout de suite pris le bord. On s’est donc dirigés sur le bord de la route où, coup de chance (parce que ça n’a pris que 5 minutes), un islandais qui parlait à peine anglais, a remarqué que nous avions un problème. L’homme a tiré notre véhicule, en l’attachant au sien à l’aide d’une corde, ce qui a permis de booster la batterie.
Coups de grâce
Je te l’ai dit : tout est cher dans ce pays! Parce qu’on est cheap et qu’on avait le goût du risque, on dormait dans des aires de repos au lieu de payer des terrains de camping (ce qui est plus ou moins légal…). On s’entend qu’à Reykjavik, il est plus difficile de trouver un endroit loin des regards indiscrets. Donc, on a mené notre petite enquête et sommes allés sur www.parkopedia.com. On a fini par trouver le stationnement parfait: sous-terrain, chauffé, en plein cœur de la ville et surtout, gratuit! Sauf que le lendemain matin, on a payé 27$…
Dans les autres coups de grâce, on peut certainement mentionner la courte vie de notre frisbee. L’entreprise qui nous avait loué le véhicule nous prêtait un frisbee gratuitement. Et nous l’avons cassé dans les 15 premières minutes d’utilisation. Malgré toute la tristesse de ce deuil, nous devons avouer qu’il a eu une belle mort: nous étions à Brú Milli Heimsálfa, un pont entre deux plaques tectoniques.
Coup de blues
Après une semaine de camping, je t’avouerai que prendre une vraie douche (dans le genre: plus que du déodorant) me manquait terriblement. Merci mon Dieu, j’avais pensé à apporter du shampooing sec!
Et si nous n’avions pas pris une seule douche en une semaine, laisse-moi te dire que la nourriture de ma maman commençait à me manquer beaucoup aussi. Quand tu décides de faire un voyage low-budget, que tu le veuilles ou non, tu devras faire des sacrifices. On mangeait souvent les mêmes choses, parce que c’est ce qu’on trouvait de moins cher:
- un yogourt Skyr avec des céréales, des noix et des fruits séchés pour déjeuner;
- deux tartines de hummus et une canne de maïs ou d’haricots pour diner;
- une barre tendre en collation;
- du riz, des pâtes ou une soupe en sachet pour souper;
- des pêches dans le sirop pour dessert ou late snack.
En un coup d’oeil
L’Islande, c’est le genre de pays où tu peux t’arrêter n’importe où et tu trouveras toujours de quoi à faire ou à voir, surtout si tu fais un roadtrip. Chaque place est différente: le Nord et ses chutes d’eau glaciales n’a rien à voir avec les plages de sable noir du Sud. Il est arrivé à maintes reprises qu’on s’arrête quelque part juste parce qu’on trouvait ça cute. C’est le cas, notamment, de Hofskirkja et Akureyri. Hofskirkja est une des quatre églises construites selon les traditions islandaises (à même une colline) qui n’ait pas été détruite. Akureyri est la deuxième agglomération d’Islande, après la capitale. Avec moins de 18 000 habitants, la ville se visite très rapidement. Mais je te suggère fortement un arrêt au jardin botanique et une balade dans les rues de la ville, parce que c’est tout simplement magnifique!
Lecteur, on se retrouve en terres islandaises bientôt?
Merci pour ce partage et précieux conseils 🙂
C’est un plaisir! 🙂